Le travail passionné de nos agriculteurs
Je commande en ligneLes fromageries de Saint-Ours et Trévignin reçoivent le lait collecté dans 18 fermes sur les communes alentours. Parmi elles 10 sont organisées en GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun).
Ces hommes et ces femmes ont choisi d’exercer cette activité par passion et sont chaque jour au cœur de la vie de nos villages. Leur savoir-faire traditionnel garantit la production d’un lait d’une qualité exceptionnelle.
Traire ses vaches
Tous les matins, dès l’aube, se déroule le même rituel. Levé à 5h, l’éleveur se rend à la ferme qui est tout près de sa maison. C’est l’heure de la première traite. Il observe la mamelle de chaque vache, nettoie le trayon afin qu’il soit propre, vérifie les premiers jets pour être sûr que le lait est d’excellente qualité et place la machine sur la mamelle.
Le lait qui sort à 37° est aussitôt refroidi dans le tank à lait. Il est conservé à 3° jusqu’au passage quotidien du camion qui collecte et transporte le lait à la Fromagerie de Saint-Ours ou à la Fromagerie de Trévignin. Là, il sera transformé en délicieux fromages grâce au savoir faire de nos expérimentés fromagers.
Ces gestes se répètent dans le respect des bêtes et dans un environnement à l’hygiène irréprochable.
Nourrir ses bêtes et nourrir la terre.
Chaque vache mange 60 kg de fourrage par jour pour avoir une alimentation variée et équilibrée. Les fourrages sont produits sur nos communes par les agriculteurs.
Les vaches sont nourries de fourrages secs (foin et regain) en hiver et d’herbe fraîche des pâturages d’avril à novembre.
Des céréales nobles, maïs et orge, produites sur nos exploitations viennent compléter cette alimentation végétale locale. Ces céréales sont passées au concasseur pour être transformées en farine.
Elles sont un complément alimentaire indispensable à l’équilibre de la ration des vaches.
Les aliments fermentés, tel que l’ensilage, sont interdits dans notre cahier des charges, très rigoureux.
On stocke les déjections des vaches qui serviront à enrichir la terre.
Veiller au bien-être des vaches
Pour produire un bon lait, la vache doit être bien nourrie et en bonne santé. Le fermier surveille au plus près ses bêtes.
Le moment de la traite est idéal pour se rendre compte du moindre problème.
Si la vache est malade le vétérinaire est appelé en consultation. Le fermier le note dans son carnet sanitaire.
En cas de traitement, le lait de cette vache est mis à l’écart et détruit.
Les ordonnances sont conservées pas les fermiers pendant 5 ans pour permettre le suivi au plus près des bêtes.
Les naissances
La naissance du veau déclenche la production de lait chez la mère.
Pendant la première semaine, le petit est nourri avec le colostrum de sa mère, donné au biberon.
Très riche en anticorps, il permet au veau d’être protégé.
Puis le veau est nourri au lait pendant deux ou trois mois.
Toutes les vaches de la ferme naissent sur place, ce qui garantit la continuité dans l’élevage.
Le travail des champs
Le fermier emmène ses vaches au pâturage chaque jour d’Avril à Novembre. Il entretient les clôtures et les prairies. Au fil de l’année les activités s’enchaînent.
En mars-avril ce sont les labours pour préparer les champs. Puis les semis de céréales – maïs, orge – produites sur place, sans aucun traitement. Toute la production est consommée sur l’exploitation par les vaches.
Début mai commence la période intense de fenaison : au rythme de la météo a lieu la première coupe de foin. Elle sera suivie de deux ou trois autres coupes toutes les 4 à 5 semaines. Après un séchage naturel, l’herbe coupée est stockée en grange pour l’alimentation des bêtes.
Vient ensuite la récolte du blé puis à l’automne, celle du maïs.
Les compétences variées des fermiers
Pendant que les bêtes sont au pâturage ou dans l’étable, entre les deux traites quotidiennes, le fermier doit s’occuper de sa comptabilité, de déclarer la naissance d’un veau, du suivi sanitaire des animaux, du suivi vétérinaire…
Autant de tâches qu’il faut gérer dans le bureau de la ferme.
Retour des vaches à l’étable
Les vaches partagent leur journée entre trois occupations principales :
- manger,
- se reposer
- et ruminer.
Bien nourries, dans un environnement de qualité, elles produisent du lait en continu.
C’est pourquoi il faut procéder à la deuxième traite en fin d’après-midi, suivant le même rituel que celle du matin. Ainsi, une vache fournit environ 30 litres de lait chaque jour. Aux beaux jours, le retour à l’étable a lieu vers 17h.
L’hiver, les bêtes restent dedans, protégées du froid, dans la paille où elles peuvent se coucher.
La traite du soir est un moment privilégié entre l’éleveur et ses bêtes.
Il connaît chaque vache et peut, au moment de la traite, s’assurer qu’elle va bien, que son comportement est normal.
Les nouvelles technologies au service du savoir-faire traditionnel
Des robots trayeurs ont été installés dans 4 des fermes de notre territoire. Les vaches, dotées d’un boîtier connecté, se présentent elles-mêmes à la traite. Le robot nettoie les mamelles et procède à la traite. Il permet de tenir à jour les informations concernant le suivi sanitaire de chaque bête.
La quantité de nourriture pour chacune est limitée par le robot. Si une bête a suffisamment mangé, elle ne pourra se présenter devant la mangeoire. Les vaches sortent dans les champs qui sont autour de la ferme et vont et viennent comme il leur plaît avant de retourner vers le robot lorsqu’elles le veulent.
L’automatisation fait gagner du temps et donne de la souplesse au travail de l’éleveur.